Comment renforcer une porte pour améliorer la sécurité et la protection qu’elle offre ?
Tout dépend du budget , comme d’habitude …. mais les solutions sont nombreuses.Blindage
Il s’agit bien sûr de la meilleure solution pour renforcer une porte. Délaissant les points faibles comme la serrure, le blindage en rénovation apporte une nette amélioration même si il est moins efficace que de mettre une vraie porte blindée. Un bon bricoleur peut renforcer une porter en la blindant. Il faut d’abord garnir de mouse les cruex des panneaux de bois si il s’agit d’une porte en bois, afin d’assurer une meilleure fixation de la plaque de métal.
Un blindage « plat » consiste à fixer une tôle plane de 20/10 mm au minimum sur la face interne de l’ouvrant. La tôle est maintenue par des vis en quinconce espacées de 15 à 20 centimètres au maximum.
Le blindage dit blindage plié recouvre le (ou les) chant(s) du vantail. Si le bloc-porte est équipé d’une serrure à larder, un blindage de ce type est nécessaire.
Dans le cas d’un blindage complet, la porte existante est prise en sandwich entre 2 tôles et des bandeaux en acier protègent sur 3 côtés le cadre de la porte. Dans la plupart des cas, l’installation d’un blindage demande un renforcement de l’ancrage du bâti, un renforcement des paumelles et (ou) une augmentation de leur nombre pour mieux rigidifier l’ensemble et compenser le poids de la tôle.
Dispositifs anti-pince
Un dispositif anti-pince est fait pour empêcher les démonte-pneus, pieds-de-biche et pinces-monseigneur. On distingue carré anti-pince et cornière anti-pince.
Le carré anti-pince est délicat à installer. Un fer de section carrée est mis en place sur les 3 côtés du vantail par des vis qui en traversent toute l’épaisseur, de l’intérieur vers l’extérieur.
La cornière anti-pince a elle 3 fers en forme de L dont l’épaisseur doit être d’au moins 30/10 mm, fixés par des vis à douille espacées de 15 centimètres environ.
Il existe aussi des dispositifs anti-pince composés de 2 profils en U qui se recouvrent. Ces systèmes sont efficaces comme une cornière en L à condition que ces 2 profils ne soient pas seulement enfoncés en force l’un sur l’autre, mais rendus solidaires, et si leur fixation sur le vantail est assurée par des vis à douille. Sinon, ces dispositifs anti-pince ne servent à rien.
Renforcement de l’huisserie
Pour renforcer une porte, il faut vérifier que le « dormant » (partie de la porte attachée à la maçonnerie) est bien ancré. Ce n’est évidemment pas le cas d’une huisserie en bois ou en métal trop fin. Il faut alors renforcer l’huisserie existante par un profil métallique, une cornière épaisse de 2 à 3 millimètres, plus large que l’huisserie, fixée sur 3 côtés. La largeur du renfort doit dépasser le dormant pour être efficace.
Petits renforcements de porte
On peut aussi faire de petites choses qui renforcent la porte. La technique de renforcement des paumelles consiste à ajouter sur le chant de l’ouvrant et du dormant des paumelles supplémentaires destinées à contrarier le dégondage.
D’autres paumelles, dites antidégondage, sont pourvues d’une bague de serrage qui les bloque.
On peut aussi ajouter une barre de seuils à bords relevés vissée sur le sol sous la porte afin d’empêcher les cambrioleurs de tenter facilement le dégondage par en dessous.